Tuesday 17 May 2016

Un bout de la Nouvelle-Orléans et de Lousianne

Oui je sais, je devais vous parler de mes vacances de décembre dernier en Nouvelle-Zélande. Je vais le faire promis, mais cela prendra un peu de temps. Pour vous faire patienter, j'ai décidé de vous parler de mon escapade de février à La Nouvelle-Orléans.

Un des avantages de mon travail, c'est de pas mal voyager pour aller à diverses conférences. En février dernier, j'ai participé à un congrès sur les sciences de l'océan (Ocean Sciences Meeting) qui se tenait à La Nouvelle Orléans.

C'est le plus gros congrès auquel j'ai participé avec entre 4000 et 5000 participants. Voici quelques photos pour vous donner une idée de la taille du congrès.

Avant que je ne continue, je vous préviens, toutes les photos ont été prises avec mon téléphone bon marché. Désolé pour la qualité.

La salle principale où présentent les "plenary speakers". J'imagine le trac quand tu es celui sur le podium...


 
La salle des posters qui était encore à moitié vide car j'ai pris cette photo au début du congrès.

Et puis moi en pleine action. So bad ass!

Bon j'arrête de faire le beau et je passe aux choses intéressantes. Donc La Nouvelle-Orléans. La première chose qui marque est l'héritage culturel francophone.

Le quartier touristique est appelé "The French Disctrict" et beaucoup de rues ont gardé leur nom français. En voici une...

    
Le nom de l’hôtel dans lequel j'ai séjourné. Plutôt adéquat...

A la réception de l’hôtel. Une collègue ne voulait pas croire que c'était un portrait de Napoléon, trop habituée à voir des portraits de lui vieux et gros. Cela lui a couté une bière. A la collègue, pas Napoléon.

La cour intérieure de l’hôtel.

Voici une statue du fondateur de La Nouvelle-Orléans.

  
Ci-dessus une photo de Jackson Square, autrefois appelé places d'Armes puis Plaza de Armas

Une rue typique du quartier français.

 La fameuse rue "Bourbon Street", oui oui comme le whisky. La rue est bien calme en pleine journée.

De nuit c'est une autre histoire. 

Je  ne pouvais pas visiter La Nouvelle-Orléans sans aller écouter un peu de jazz.

La Nouvelle-Orléans est située sur  ♫♫ les bords du fleuve Mississipi ♫♫.

En fin de conférence j'ai pris une journée de congé, loué une voiture et visité les fameux bords du Mississippi. Les premiers kilomètres à la sortie de la ville impressionnent par le nombre de raffineries de pétrole et autres usines pétrochimiques.


Mais la raison pour laquelle je voulais louer une voiture et conduire sur les berges du fleuve était pour visiter les anciennes plantations de canne à sucre. L'esclavage semble être une chose lointaine, mais c'était il n'y a pas si longtemps que cela...

J'ai vu plusieurs plantations lors de ma ballade, mais n'en ai visité qu'une seule, la plantation Destrehan, du nom de Jean Noel Destrehan d'un homme politique Français, enfin créole de Louisiane, et planteur. Fait intéressant, l'architecte de la résidence principale de la plantation était un homme de couleur qui avait obtenu sa liberté.



J'ai pris très peu de photos de l'intérieur, mais je me devais de prendre la table ci-dessous qui était apparemment un cadeau personnel de Louis XIV.



Sur la propriété, il y a de nombreux arbres très typiques de la région. C'est comme dans les films.



Tandis que les propriétaires logeaient dans une belle demeure, les esclaves logeaient dans des cabanes en bois proches de la demeure principale.




  

La réalité de l'époque...

J'ai terminé ma ballade par une petite randonnée dans le parc national Jean Lafittte situé dans le delta du Mississippi. Jean Lafitte était un pirate qui écumait le golfe du Mexique. Voici quelques photos des marécages.

  
  
Une dernière petite rencontre pour terminer la journée...(désolé pour la qualité de la photo).

Voilà j'espère que la visite vous aura plu.

Sunday 8 May 2016

La pêche au homard dans le Maine

Bonjour à tous. Après une très, trop longue, absence, j'ai décidé de réactiver mon blog.
Par contre, je ne sais pas combien de temps ce retour va durer...

Comme vous le savez surement, je suis venu aux États-Unis pour un projet de recherche sur le homard américain (Homarus americanus). Le but de ce projet est de comprendre et d'essayer de prédire les effets du réchauffement climatique sur la pêche au homard en Nouvelle-Angletere.

De nos jours cette pêche rapporte plus de 400 millions de dollars. Et ceci n'est que la valeur au débarquement. Si l'on rajoute toutes les autres étapes (transport, transformation) et le tourisme que cette pêche engendre, on parle alors d'une activité qui rapporte plus d'un milliard à l'état du Maine.

Il y a quelques jours je suis allé passer un weekend sur l'ile de Vinalhaven. Cette ile est habitée par environ 1500 personnes dont 200-300 pêcheurs de homard. L'année dernière, plus de 4000 tonnes de homard ont été débarqué rien que sur cette petite ile.

Voici quelques photos pour vous donner un aperçu de ce qu'est la pêche au homard dans le Maine.

L'arrivée en ferry dans le port de Vinalhaven. Le port est saturé de bateaux de pêche.


La mer était très calme lors de ma visite. Et comme c'était le début de la saison de pêche, la journée fût marquée par un ballet incessant de bateaux qui allaient poser leurs casiers (limite de 800 casiers par bateau).

 

Hors saison, bouées et casiers sont entreposés partout où il y a de la place.


À la suite de ce weekend, je suis allé visiter une usine d'exportation de homard. Sur les photos ci-dessous, il faut s'imaginer que la saison de pêche commence juste et donc que l'activité est encore au ralenti...

Une fois débarqués par les pêcheurs, les homards sont entassés dans des boites qui elles sont entreposées dans des bassins d'eaux salées. La température de l'eau est maintenue autour des 5°C pour mettre les homards dans un état de somnolence et ainsi pouvoir les exporter vivants à travers le monde...




De nos jours, environ la moitié des homards sont exportés vers la chine (moins de 10% vers l'europe). La classe moyenne chinoise est un marché priviligié pour le homard américain. Ces dernières années, ce marché grandissant a permis de maintenir des prix élevés malgré le fait que la ressource ait atteinte des records d'abundance.

Voilà pour ce billet. Pour le prochain billet, je vais mettre des photos de mes dernières vacances en Nouvelle-Zélande. Restez connecté!