"C'est la rentrée"...
Malgré mon éloignement géographique, je reste assez proche de l'actualité française, actualité marquée depuis un peu plus d'une semaine par les quelques mots cités précédemment.
Je me suis alors dit qu'il serait sympa de profiter de cette occasion pour actualiser mon blog et vous parler un peu de ma rentrée à moi.
En ce qui concerne mon quotidien, je dois vous avouer que la notion de rentrée m'est quelque peu abstraite. En effet depuis mon retour de voyage aux États-Unis, je suis tout les jours de la semaine et parfois le week-end dans mon bureau à l'université. Eh oui, ici les universités ne ferment pas pendant l'été. En plus, n'ayant rien trouvé de bien dans le même coin de la ville (le meilleur coin à mon avis pour un jeune étudiant sans voiture, 10 min à pied de l'université, 15 min du centre-ville, 2 d'un supermarché et d'un "liquor store"...), j'ai finalement décidé de rester dans la même maison.
Rassurez-vous, quelques petits changements sont venus agrémenter et agrémentent cette nouvelle année académique.
Tout d'abord, si moi, je suis resté dans la même maison, mes anciens colloques ont été remplacés par de nouveaux. Le premier est en fait le propriétaire. Ce jeune prof de littérature à l'université a acheté la maison, vit dedans, et loue les deux autres chambres, dont la mienne. L'idée de vivre avec le proprio me dérangeait un peu au départ, mais il s'avère qu'il est plutôt cool, voire très relax. La dernière chambre est occupée maintenant par un étudiant suédois en programme d'échange pendant un semestre. Lui aussi est assez sympathique, nous avons eu une très enrichissante discussion il y a deux jours, sur les systèmes socio-économiques et universitaires du Canada, de la France et de la Suède, et malgré qu'il y a matière à débattre, (surtout en cette période de révolution du système de santé américaine souhaitée par obama), je ne le ferais pas ici. Pour conclure sur ma nouvelle collocation, je dois dire que je suis plutôt content d'être resté dans cette maison. Nouveaux et sympathiques colloques et aussi loyer moins cher, car maintenant les charges (électricité, internet et surtout chauffage) sont incluses, sacré changement en vu pendant les mois d'hiver...
Ensuite, parlons un peu des changements à l'université. La reprise est marquée par une notable hausse d'activité. Le campus, qui était à moitié vide, grouille maintenant de milliers d'étudiants/tes, professeurs et autres membres de divers personnels. Je dois vous avouer que comme il fait encore assez beau, ceci n'est pas désagréable pour les yeux...
Qui dit forte augmentation de l'affluence, dit aussi surcharge de l'emploi du temps. En plus de mon propre travail (préparation du terrain qui arrive dans 1 mois, rédaction de devis, nouvelles données de pêches à analyser...), viennent s'ajouter différents groupes de travail, conférences et soutenances de thèse et/ou d'examens de compréhension de mes collègues étudiants.
(Pour ce qui ne savent pas ce que c'est qu'un examen de compréhension de doctorat, je ne crois pas que cela existe en France, j'aurais l'occasion de revenir dessus dans un an quand le mien arrivera, juste une petite info, c'est quelques choses de presque aussi important que la thèse elle-même parce qu'un échec engendre tout simplement un échec au diplôme du doctorat...).
Je crois que s'en ai terminé pour les quelques éléments associés à cette rentrée universitaire.
Juste avant de vous quitter, je souhaitais réagir à une nouvelle de l'actualité européenne parvenue il y a deux jours. J'ai en effet lu, que la commission européenne souhaiterait interdire la commercialisation du thon rouge en méditerranée en inscrivant le thon rouge sur la liste des espèces en voie d'extinction de la CITES (Convention of International Trades in endangered Species). Cela ne sera pas effectif (si ce l'est un jour) avant mars 2010, mais je dois vous avouer que je suis impatient de lire le rapport de la réunion de l'ICCAT (International Commission for the Conservation of Atlantic Tunas) qui se tiendra en novembre. Il va encore y avoir du grabuge sur les bords de la méditerranée!!!
Personnellement je trouve cela dommage d'en arriver à ce point, mais quand on réagit trop tard voilà ce qui arrive. Le plus écœurant c'est que l'on refuse encore d'apprendre du passé. Cette situation n'est pas la première, la morue de Terre-Neuve et le saumon pacifique (parmi de nombreux exemples) sont là pour en témoigner...Mais il s'avère que les politiques de gestion de stocks privilégient encore les avantages économiques aux dépens des avantages sociaux et écologiques. Et pour rajouter encore un peu plus de pessimisme, l'interdiction de pêche pendant quelques années ne garantit même pas le rétablissement des stocks. En effet, il se peut que changements écosystémiques majeurs se soient produits suite à la diminution d'abondance de ce "top-predator"où que la biomasse reproductive soit trop basse pour assurer le renouvellment des générations, etc.
Bon sur ce, je vous laisse, bonne rentrée à tous, il est temps pour moi d'apprécier ce temps encore estival en allant boire une petite bière.
Malgré mon éloignement géographique, je reste assez proche de l'actualité française, actualité marquée depuis un peu plus d'une semaine par les quelques mots cités précédemment.
Je me suis alors dit qu'il serait sympa de profiter de cette occasion pour actualiser mon blog et vous parler un peu de ma rentrée à moi.
En ce qui concerne mon quotidien, je dois vous avouer que la notion de rentrée m'est quelque peu abstraite. En effet depuis mon retour de voyage aux États-Unis, je suis tout les jours de la semaine et parfois le week-end dans mon bureau à l'université. Eh oui, ici les universités ne ferment pas pendant l'été. En plus, n'ayant rien trouvé de bien dans le même coin de la ville (le meilleur coin à mon avis pour un jeune étudiant sans voiture, 10 min à pied de l'université, 15 min du centre-ville, 2 d'un supermarché et d'un "liquor store"...), j'ai finalement décidé de rester dans la même maison.
Rassurez-vous, quelques petits changements sont venus agrémenter et agrémentent cette nouvelle année académique.
Tout d'abord, si moi, je suis resté dans la même maison, mes anciens colloques ont été remplacés par de nouveaux. Le premier est en fait le propriétaire. Ce jeune prof de littérature à l'université a acheté la maison, vit dedans, et loue les deux autres chambres, dont la mienne. L'idée de vivre avec le proprio me dérangeait un peu au départ, mais il s'avère qu'il est plutôt cool, voire très relax. La dernière chambre est occupée maintenant par un étudiant suédois en programme d'échange pendant un semestre. Lui aussi est assez sympathique, nous avons eu une très enrichissante discussion il y a deux jours, sur les systèmes socio-économiques et universitaires du Canada, de la France et de la Suède, et malgré qu'il y a matière à débattre, (surtout en cette période de révolution du système de santé américaine souhaitée par obama), je ne le ferais pas ici. Pour conclure sur ma nouvelle collocation, je dois dire que je suis plutôt content d'être resté dans cette maison. Nouveaux et sympathiques colloques et aussi loyer moins cher, car maintenant les charges (électricité, internet et surtout chauffage) sont incluses, sacré changement en vu pendant les mois d'hiver...
Ensuite, parlons un peu des changements à l'université. La reprise est marquée par une notable hausse d'activité. Le campus, qui était à moitié vide, grouille maintenant de milliers d'étudiants/tes, professeurs et autres membres de divers personnels. Je dois vous avouer que comme il fait encore assez beau, ceci n'est pas désagréable pour les yeux...
Qui dit forte augmentation de l'affluence, dit aussi surcharge de l'emploi du temps. En plus de mon propre travail (préparation du terrain qui arrive dans 1 mois, rédaction de devis, nouvelles données de pêches à analyser...), viennent s'ajouter différents groupes de travail, conférences et soutenances de thèse et/ou d'examens de compréhension de mes collègues étudiants.
(Pour ce qui ne savent pas ce que c'est qu'un examen de compréhension de doctorat, je ne crois pas que cela existe en France, j'aurais l'occasion de revenir dessus dans un an quand le mien arrivera, juste une petite info, c'est quelques choses de presque aussi important que la thèse elle-même parce qu'un échec engendre tout simplement un échec au diplôme du doctorat...).
Je crois que s'en ai terminé pour les quelques éléments associés à cette rentrée universitaire.
Juste avant de vous quitter, je souhaitais réagir à une nouvelle de l'actualité européenne parvenue il y a deux jours. J'ai en effet lu, que la commission européenne souhaiterait interdire la commercialisation du thon rouge en méditerranée en inscrivant le thon rouge sur la liste des espèces en voie d'extinction de la CITES (Convention of International Trades in endangered Species). Cela ne sera pas effectif (si ce l'est un jour) avant mars 2010, mais je dois vous avouer que je suis impatient de lire le rapport de la réunion de l'ICCAT (International Commission for the Conservation of Atlantic Tunas) qui se tiendra en novembre. Il va encore y avoir du grabuge sur les bords de la méditerranée!!!
Personnellement je trouve cela dommage d'en arriver à ce point, mais quand on réagit trop tard voilà ce qui arrive. Le plus écœurant c'est que l'on refuse encore d'apprendre du passé. Cette situation n'est pas la première, la morue de Terre-Neuve et le saumon pacifique (parmi de nombreux exemples) sont là pour en témoigner...Mais il s'avère que les politiques de gestion de stocks privilégient encore les avantages économiques aux dépens des avantages sociaux et écologiques. Et pour rajouter encore un peu plus de pessimisme, l'interdiction de pêche pendant quelques années ne garantit même pas le rétablissement des stocks. En effet, il se peut que changements écosystémiques majeurs se soient produits suite à la diminution d'abondance de ce "top-predator"où que la biomasse reproductive soit trop basse pour assurer le renouvellment des générations, etc.
Bon sur ce, je vous laisse, bonne rentrée à tous, il est temps pour moi d'apprécier ce temps encore estival en allant boire une petite bière.
